Après 4 mois formidables en Indonésie, il est temps pour nous de partir vers de nouvelles aventures. Cette fois, c’est le continent asiatique que nous quittons pour partir en Nouvelle Zélande. Un avion nous mène de Kuala Lumpur à Auckland en 12h auxquelles s’ajoutent 4h de décalage horaire.
Nous passons la nuit dans l’avion, on a fait plus confortable mais passons, nous sommes trop contents d’arriver bientôt en Nouvelle Zélande ! Nous avons une escale de 2h en Australie, juste le temps de constater à quel point les prix ont flambés en changeant de continent (15$ par personne le petit dej, ça pique ! ) puis nous rembarquons dans notre deuxième vol en direction d’Auckland.
NOUVELLE ZÉLANDE, NOUS VOILA !
Juste avant l’arrivée à l’aéroport, nous survolons des collines et des petites montagnes d’un vert éclatant. Cette partie du pays ne nous semble pas vraiment peuplée. À Auckland, nous nous confrontons de nouveau à la vie à l’occidentale. Tout est indiqué, maîtrisé, contrôlé. Pas de passage de douane à l’arrache, pas de taxis insistants à la sortie de l’aéroport. Le prix du billet de bus express jusqu’à la ville nous arrache deux doigts mais hé, faut bien s’y habituer non ?
Nous avons réservé quelques nuits dans une auberge de jeunesse… en dortoir. Notre pouvoir d’achat a pris une sacré claque ! Finit les chambres doubles avec salle de bain privée pour une dizaine d’euros ! Ici c’est 15$ le lit avec sanitaire commun et si t’es pas content, c’est pareil. Heureusement, la propreté et le service sont à la hauteur.
TROUVER LE VAN IDÉAL À AUCKLAND
Le programme pour nos quelques jours à Auckland est on ne peut plus simple : trouver un van. En effet, pour ces trois mois en Nouvelle Zélande , nous avons décidé de ranger nos backpacks dans le coffre d’un van aménagé pour pouvoir sillonner tranquillement et de façon complètement autonome le pays. C’est aussi la solution la plus économique puisque l’on se déplace, on mange et on dort dans et grâce à notre véhicule. On est super excités à l’idée de trouver LE van de nos rêves pour faire ce road-trip en Nouvelle Zélande. Arnaud est au taquet depuis 2 mois sur tous les groupes de voyageurs en Nouvelle Zélande. C’est une véritable étude de marché qu’il nous a fait ! En trois jours, nous ne tardons pas à trouver le van idéal. On l’a échappé belle, dans quelques semaines à peine, les prix s’envolent avec le début de la haute saison.
Pour le moment, c’est la fin de l’hiver, les prix sont encore assez bas. On opte pour un Nissan Homy tout équipé et très bien décoré. Un véritable nid douillet. La vente est à peine conclue que déjà nous sommes sur la route, a la découverte de l’île du nord.
DIRECTEMENT EN ROUTE VERS LE NORD DE L’ÎLE DU NORD
Nous n’avons pas pris le temps de visiter un peu Auckland, au-delà du quartier autour de notre auberge. Malgré tout, la ville nous laisse une très bonne impression. Rien a voir avec le tumulte des grandes villes d’Asie. Ici l’ambiance est détendue et toute proprette. Les grandes avenues qui ne semblent guère encombrées de trafic, sont bordées de pelouse verte impeccable. De nombreux parcs et espaces verts rendent les balades en ville très agréables et les constructions ne sont pas imposantes. Auckland est la plus grosse ville de Nouvelle Zélande et nous avons l’impression de déambuler dans une ville de campagne équipée, malgré tout, de tout ce qu’il faut en commerce, restaurants et services.
Nous passerons la première nuit dans notre van a une cinquantaine de kilomètres d’Auckland. Un spot plutôt sympa, face à la mer. On est comme des enfants qui jouent à se faire à manger dans leur chambre. Le van est hyper bien équipé, mieux que certaines auberges de jeunesse où l’on a pu dormir, je retrouve le plaisir de faire la cuisine. On mange à l’intérieur, dehors, le vent souffle. Finit les grosses chaleurs de l’Asie, quand le vent souffle ici, on sort notre manteau et on reste au chaud.
Le lendemain, nous décidons de nous rendre à un premier point de vue mentionné sur l’un des guides qui nous accompagnera pendant ce voyage. Après un arrêt à la piscine municipale du coin pour squatter les douches chaudes, on trace sur une cinquantaine de kilomètre à travers des pâturages vallonés vert flamboyant. Le paysage nous évoque l’Ecosse (bien que nous ne connaissons pas encore ce pays). Dans le ciel, les nuages ne sont jamais loin, les gouttes de pluie non plus. Heureusement ça ne dure pas vraiment. On emprunte des routes où nous sommes quasiment seuls, c’est génial. Puis arrivent les routes non bitumées. Là, on sent qu’on s’enfonce quelque part ou peu de touristes vont. Finalement nous débouchons sur un panneau qui nous empêche d’aller plus loin. Il semblerait que le point de vue que nous visions se situe au milieu d’une propriété privée. Dommage. Nous rebroussons chemin et finalement suivons un chemin qui nous emmène devant un lac. On s’arrête là pour manger, c’est quand même chouette.
Après une bonne pause, nous remballons et reprenons la route juste au moment où les gouttes d’eau nous rattrapent. Nous roulons encore 50km jusqu’à notre parking pour la nuit. Entre une église et un musée, sur la place principale d’un village. C’est moins charmant que la veille mais tant pis. La nuit sera tout de même calme et reposante.
PETITE RANDONNÉE À MANGHAWAI HEADS
Lundi, le soleil réchauffe le van et nous réveille. C’est la première fois que nous voyons un ciel si bleu depuis notre arrivée au pays des kiwis. On ne sait pas combien de temps ça va durer, mais on prend le petit dej dehors. Au milieu du parking mais on s’en fout. Après une toilette rapide, Arnaud reprend le volant direction Manghawai Heads pour une petite balade qui nous a tout l’air sympathique. La route est toujours aussi belle. Nous traversons des villages où les gens semblent mener une vie paisible, face à la mer. Ça nous fait envie.
On gare le van sur le parking de la plage et hop, on part vers le petit chemin de randonnée qui nous a été indiqué. On descend sur l’immense plage de sable clair. Le rouleau des vagues vient mourir sur les rochers qui, à marrée basse, jalonnent une partie de la plage. Autour de nous quelques néo-zélandais venus faire leur sport ou promener leur chien, la plage est tellement grande que l’on garde l’impression d’être seuls au monde. Face à nous, les collines donnent du cachet au paysage. Le vent frais accompagné par les rayons de soleil rendent la petite marche agréable. On suit le chemin qui nous mène au sommet des collines, nous offrant de superbes vues sur les falaises et la mer. Nous sommes enchantés, le chemin sent bon la forêt et les fleurs du printemps, à notre gauche nos yeux suivent les courbes des pâturages et le déplacement des moutons et des agneaux et en toile de fond, le fracas des vagues raisonne dans l’air. C’est tellement différent de l’Indonésie !
Après deux heures de marches, nous retrouvons notre camion. On se prépare un petit repas simple et léger puis nous reprenons la route. Cette fois nous avons 80 km à faire encore un peu plus vers le nord. Nous nous arrêtons à Whangarei pour la nuit, face à l’océan, encore une fois. Arnaud en profite pour pêcher un peu. Demain, c’est une journée studieuse qui nous attend : travail à la bibliothèque municipale pour moi, pendant qu’Arnaud nous trouvera une solution pour que l’on puisse recharger correctement nos appareils électriques.
Après cette journée off, nous restons à Whangarei, nous avons trouvé un petit emplacement plutôt mignon tout près d’une superbe plage de surfeur. Nous ne sommes que deux vans à passer la nuit ici.
EN FAIT, J’AIME PAS LES GROTTES…
Au réveil, le temps est maussade, voire même bien pourri. Nous passerons la matinée sous la pluie, et en profitons donc pour faire deux trois courses.
Dans l’après midi, nous profitons d’une accalmie pour aller voir les grottes d’Abbey, à quelques kilomètres de Wangharei. À l’office de tourisme on nous a dit qu’on pourrait voir des vers luisants à l’intérieur des grottes.
Quand on arrive sur le site, nous découvrons un lieu sur lequel règne une atmosphère assez mystérieuse. Peut être à cause de la pluie, ou de ces prairies vertes sur lesquelles une pluie de pierres semble s’être abbatue. La marche dans ce décor hors du temps dure une petite heure, ponctuée par la visite des grottes… pour ceux qui aiment ça et qui n’ont pas peur. Lors de notre venue, la roche était très glissante et l’accès aux grottes n’est pas très simple. Je me suis aussi rendue compte que je n’aimais pas vraiment les grottes. Je ne me sens pas à l’aise ni à l’intérieur, ni à l’extérieur lorsqu’il faut descendre sur les pierres pour trouver l’entrée. Bon, nous aurons quand même vu quelques vers luisants.
Nous reprenons ensuite la route encore un peu plus vers le nord et passons la nuit, au calme.
OMIRU TRIG PATH : SUPERBE RANDONNÉE DANS LE FAR NORTH DISTRICT
Mercredi, nous décidons de reprendre la route pour aller faire une balade peu connue mais, à ce qu’il paraît, magnifique. Par rapport au spot où nous avons passé la nuit, il faut redescendre 40km vers le Sud, mais tant pis. La prochaine fois, on anticipera mieux nos activités.
Quand nous arrivons à la plage de Mahinepua Peninsula déjà, nous sommes excités. La baie est magnifique. Face à nous, la plage de sable doré dessine un arc de cercle parfait dans lequel les vagues du pacifique viennent se nicher. L’eau est turquoise. En arrière plan, les petites montagnes forment des reliefs aux dégradés de vert.
Nous avons hâte de voir la suite du chemin. Nous poursuivons notre marche en haut des monts de verdure. Nous traversons à la fois des praires et des jardins paysagers. La nature ici semble entretenue mais cela rend le spectacle vraiment bien léché. Les enchaînements de buissons, de sapins et autres petits et gros arbres est superbe. Au loin, l’océan qui d’un côté se fracasse sur les roches acérés et les plages de sable noir et de l’autre qui vient caresser le sable clair. Nous bombardons de photos.
La balade est des plus agréables. Nous sommes seuls sur le chemin et les premières fleurs du printemps (qui n’est pas encore là ) embaument l’air frais. Pour couronner le tout, le soleil nous accompagne.
À la fin de cette jolie balade, nous mangeons un morceau et décidons de la suite de notre itinéraire. Nous poursuivons toujours plus vers le nord. Ce soir nous dormons à deux pas d’une plage sur la péninsule de Karikari.
CAP REINGA, LE BOUT DU BOUT
Le lendemain, nous profitons du joli cadre de notre campement, faisons quelques courses et repassons la nuit près de la plage. Les jours suivant sont marqués par le mauvais temps. La pluie nous réveille le matin et nous force à rester dans le van le soir. Quand il ne pleut pas, c’est le vent a décorner les bœufs qui prend le relais. Nous passons pas mal de temps dans la voiture et atteignons finalement le Cap Reinga, le tout bout de l’île du nord.Plus loin, on se jette dans le pacifique. Il y a une marche rapide jusqu’au phare, la vue est belle mais le symbole est plus fort. C’est ici que la mer de Tasman rejoint l’océan Pacifique formant alors deux courants opposés dont les rouleaux s’entrechoquent. Et puis nous sommes au point le plus au nord de la Nouvelle Zélande.
Ici dans le nord du nord, le far north district, c’est compliqué de trouver des sites pour passer la nuit. Même avec un van complètement autonome. Alors on décide un peu sur un coup de tête de redescendre près de 150 km plus bas d’une seule traite. De toute façon, on a fait le tour du coin. On s’arrête le soir quelque part où nous nous étions déjà arrêté quelques jours auparavant.
Les deux jours suivants nous les passeront à Wangharei, une bourgade tranquille sans grand intérêt mais qui nous permet d’avoir accès à toutes les commodités sont nous avons besoin : un super centre piscine-sauna-jacuzzi pour se réchauffer en attendant que la pluie passe, une grande zones commerciale pour parfaire la déco de notre van et une bibliothèque pour charger tous nos appareils et travailler sur quelques projets pendant plusieurs heures.
Enfin, il est temps pour nous de quitter le grand nord. Nous reprenons la route et c’est 200 km qui nous attendent pour rejoindre la prochaine étape de notre voyage en Nouvelle Zélande : la baie de l’abondance.Bon à savoir
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hello alors la NZ moins ou plus verte que l’Asie !
encore de belles descriptions qui donnent envie de voir et si peu de monde !! je crois que ça me plairait aussi ;
gros bisous et profitez bien encore de ces vues, vies, etc…..
heuuuu je pense que le numéro du carnet aurait dû être 56 !!!!