Après notre semaine de plongée aux Perhentians, c’est sur l’île de Kapas que nous avons décidé d’accoster. À seulement 15 minutes du continent, cette petite île de 2km de long promet tranquillité au bord de l’eau turquoise et à l’ombre des cocotiers.
L’île de Kapas, petit paradis de tranquilité
Nous n’avons pas été déçus, l’île est l’endroit idéal pour du repos sur une jolie plage de sable fin. Ici, le rythme de notre vie s’est arrêtée pour laisser place à une douceur de vivre sans pareille. Pas de voiture, ni même de route, sur Pulau Kapas on marche un peu, on se baigne et on se repose beaucoup. Ici nous entrons dans une nouvelle dimension, un nouvel espace temps dans lequel le continent prend des allures de tyran. Pas d’Internet, nous sommes coupés de toute civilisation avec comme seule échappatoire résister au rythme ultra paisible de cette petite île sans prétention.
Seuls au monde… ou presque
Pulau Kapas n’est pas très connue. Quoi que de plus en plus appréciée des touristes hispaniques et français, elle n’en reste pas moins, pour l’instant, un haut lieu de la tranquillité. Et encore ! Quand nous y étions, c’était aussi les vacances scolaires des malaisiens. Ceux-ci étaient donc venus en nombre profiter des belles plages et des jolis poissons. Malgré la « foule » nous n’avions absolument aucun mal à nous croire seuls au monde. C’est aussi ici, que nous retrouvons Ophélie et Edouard nos copains sportifs (365 jours de sport) rencontrés en Bolivie puis retrouvé au Laos. Ils ont fuit, comme nous, un Laos décevant et viennent profiter de l’eau turquoise et de la plage de sable blanc.
Se la couler douce, encore et toujours
En quatre jours, nous avons établi notre petite routine. Tous les matins nous nous levons bien plus tard qu’habituellement. Cela fait longtemps que nous n’avons plus besoin de réveil, mais sur cette île, nous nous levons alors que la matinée est déjà bien entamée.
Puis après un petit déjeuner copieux ( souvent un curry de poulet au lait de coco avec des légumes et du riz) nous retournons lézarder et lire dans les hamacs à tour de rôle. Pendant que l’un s’adonne à cette activité face à la mer, l’autre s’installe sur la terrasse de notre auberge pour travailler. Puis on échange les rôles. Dans le milieu d’après midi, Ophélie et Édouard nous rejoignent pour une partie de Uno, une baignade dans les eaux chaudes ou un peu de snorkelling.
À l’heure des moustiques, après nous être tartiné d’anti-moustique, nous traversons les deux plages qui nous séparent de celle où logent nos amis pour aller manger une gaufre et participer au match de beach-volley qui se tient face au couché du soleil.
Après, on dîne, se délectant ainsi d’un repas aux petit oignons cuisiné par une équipe d’espagnol. Chaque soir on se régale en partageant jusqu’à tard dans la nuit nos anecdotes de voyage et de vie avec Ophélie, Édouard, Laetitia et Lionel, un autre couple en voyage pour 6 mois.
Puis départ en road trip
Kapas, c’était un peu une parenthèse de vacances au milieu de ce voyage. On ne se lasse décidément pas des belles plages que nous offre la Malaisie ! Si vous recherchez une destination tranquille et peu fréquentée pour quelques jours de détente, nous vous conseillons vivement d’aller faire un petit tour sur l’île de Kapas.
Après cette petite semaine paisible, c’est toujours en compagnie d’Ophélie et Édouard que nous reprenons la route. Nous nous éloignons des plages pour quelques jours, direction les Cameron Highlands, la région de plantations de thé et la jungle du Taman Negara, avant de mieux revenir au bord de l’eau 😉
Se rendre à Kapas :
Depuis Kuala Terrenganu, prendre un bus local pour Marang (2,5RM ~0,50€) d’où vous pourrez prendre un bateau pour l’île. Quand nous y étions (mars 2017) départs réguliers mais le Lonely Planet n’annonçait que des bateaux le matin entre 8h et 9h… 40RM/pers pour l’aller-retour (~9€).
Où dormir sur l’île de Kapas ?
Nous vous conseillons le KBC, ambiance cosy, petit bungalow entre 60 et 80 RM. Lors de notre passage, des volontaires espagnols proposaient chaque soir un menu pour 24RM plat + dessert, super bon ! Ne pas confondre, il y a plusieurs endroits qui s’appellent KBC… on vous conseillent celui avec les poufs disposés sur une rotonde face à la mer 😉
solution de secours : Nous dormions au Captain Longhouse tout au bout de l’île (5-7 minutes à pieds du KBC). La plage est plus grande et plus tranquille mais le rapport qualité prix de l’auberge laisse un peu à désirer. Ambiance sympa à la roots sur la plage. Chambre double pour 80RM mais pas de serviettes, ni de sdb privée. L’eau n’est pas tout a fait douce non plus. 60RM à partir de la 3ème nuit.
Que faire sur Kapas ?
Vous détendre ! Peu d’activité sur cette île. Vous pouvez dégoter un équipement de snorkelling pour aller visiter les fonds alentours et il existe un seul centre de plongée sur l’île. 130 RM la plongée, c’est cher. On ne sait pas si ça vaut le coup(t).
La suite de nos aventures en Malaisie se passeront dans les terres du pays pendant quelques jours, on vous raconte ça la semaine prochaine !
Pour continuer la lecture :
- Lire nos autres carnets de voyage
- Jetez un œil à nos articles pour préparer votre voyage
- Explorez nos budgets par pays
C’est sur cette ile que l’on aurait dû vous rejoindre pour nos vacances.
C’est quoi le « snorkelling » ?
Encore de belles photos
Merci les enfants c’est plus précieux encore lorsqu’on ne peut vous rejoindre. ..
Gros bisous
C’est magnifique ! Je ne connais pas du tout l’Asie mais ce genre d’îles me fait bien baver ! Faudra que je book un trip dans ces coins là, un de ces 4 🙂 Jolies photos en tout cas !
Je ne suis pas surpris, je lis ce blog avec émotion, je crois que je connais un peu le ton de ce récit. Votre enthousiasme, votre joie de vivre, font plaisir; je suis admiratif. – Le papa d’Ophélie –
Un bien joli coin qui invite au repos….
De jolies photos qui font rêver et un petit air de vacances effectivement pour cette partie du voyage. Je ne sais pas si je ne prefere pas plutot vos aventures plus….. « aventureuses ». Gros bisous et profitez bien de tous ces moments de bonheur et de détente. A très bientôt en photos et en lecture..,… c’est bien de vous lire pour suivre un peu ce périple .
Bonjour, je regarde votre carnet de voyage avec attention, c’est vraiment super, juste un point qui me déçoit, vous parler d’endroit comme le Laos, ou vous dites fuir un Laos décevant, mais en même temps quand on y réfléchit se sont des décennies de touriste et d’exploitation de pays occidentaux qui on rendu c’est pays comme ils sont aujourd’hui, et malgré votre façon de voyager loin du tourisme et de la consommations, comme nous tous voyageurs, nous ne sommes que des touristes qui à force d’aller dans des coins reculé, deviennent des coins touristiques, chacun emmenant sa pierre à l’édifice de la société grandissante, qui fait de ce monde, un peu plus ce qu’il est. Nous ne pouvons pas interdire à des personnes d’accéder a la technologie (voiture, portable, etc.) quand nous-même nous avons cela depuis tant de temps, sous prétexte de garder un endroit paradisiaque.
Jonathan
Bonjour Jonathan et merci pour ton commentaire.
Bien-sûr que nous sommes tous des touristes. Voyage « hors des sentiers battus » ou pas, nous restons des touristes et c’est effectivement en partie de notre faute si les lieux changent. Quand j’ai écrit cet article et parlé de ce Laos « décevant », c’est en effet à cause de la façon dnt le tourisme à transformé le pays mais surtout le rapport aux locaux. Je ne blâme personne et certains voyageurs ne sont pas d’accord avec moi. Ceci dit, d’autres endroits restent très agréables, même s’ils sont ouverts au tourisme. Enfin, nous sommes aujourd’hui très conscient du rôle et de la responsabilité que nous avons en tant que touriste cherchant à découvrir d’autres endroits. C’est pour cela que nous prônons un tourisme responsable et équitable qui, à notre sens, permet d’éviter les transformations sociales et environnementales que cause le tourisme de masse.