Faire un trek dans le nord du Laos | On Part Quand ?

Après trois petites semaines passées en Thaïlande, nous débarquons au Laos. Dans cet article, on vous raconte notre expérience de trek dans le nord du Laos, et on vous partage toutes nos infos pratiques !

Arrivée dans le Nord du Laos

Après une bonne nuit de sommeil, nous voila de nouveau le sac sur le dos, prêts à passer la frontière entre la Thaïlande et le Laos. Nous prenons le premier bus qui part pour Chiang Khong, la ville frontalière. Après deux heures de routes à travers les rizières et les villages de fortune, nous descendons du bus juste avant la ville. Le passage de douane est encore loin, nous prenons un tuk-tuk pour parcourir ces derniers kilomètres en Thailande.

Nous faisons ensuite tamponner nos passeports et sortons officiellement du territoire. Il y a ensuite cette zone de no man’s land au milieu de laquelle trône le nouveau pont de l’amitié entre les deux pays. Il y a encore un an nous aurions dû traverser le Mékong en bateau mais désormais c’est un bus qui relie les deux postes de frontière. Nous posons le pied de l’autre côté du pont, remplissons nos formulaires de visa on arrival, notre passeport est tamponné par des douaniers antipathiques et nous prenons un dernier tuk tuk pour rejoindre la première ville, Huay Xai, à quelques kilomètres de là.

Sabaidee Laos

Ça y est, nous sommes au Laos.

Déjà, les premières minutes dans le pays nous font sentir une différence avec l’ambiance thaïlandaise. Ici la route est en moins bonne état, la poussière  est omniprésente et les animaux se baladent en liberté un peu partout. Le tuk-tuk nous laisse dans le centre ville, où l’on ne tarde pas à se dégoter une guesthouse dans nos prix. Notre première soirée ici se passera tranquillement, au rythme de la vie locale.

Plutôt que de rejoindre directement Luang Prabang, nous décidons de passer un peu de temps dans le nord du Laos. Ainsi, le lendemain, nous prenons un bus pour Luang Namtha près du parc naturel Nam Ha, où vivent de nombreuses ethnies différentes et où l’on peut faire un peu de trekking.

Bon à savoir

Passer la frontière Thaïlande – Laos par le nord :

  1. Prendre un bus de Chiang Rai à Chiang Khong : 65 bath (~1,60€) – 2 heures de trajet dans un bus on ne peut plus « typique ».
  2. Descendre un peu avant Chiang Khong (on vous le dira dans le bus). Prix du tuk -tuk pour aller au poste frontière de Thailande : 50 bath/pers (~1,30€)
  3. Prendre un bus pour traverser le no man’s land : 20 bath/pers (0,50€) (février 2017 : il n’est plus possible de traverser le Mékong en bateau)
  4. Payer votre visa on arrival au Laos : 30$ (si vous êtes français ou belge)
  5. Prendre un tuk-tuk pour rejoindre le centre-ville de  Huay Xay (Bokeo) : 25 000 kip /personne ou 100 bath/personne (~2,60€)

Où dormir à Huay Xay ? Thunasorp guesthouse (ou quelque chose comme ça) 70 000 kip la chambre double avec sdb privée hit chaude et très bon wifi (~8€)

Luang Namtha : faire un trek au Laos

Le trajet en bus fut un sacré périple ! 4h dans un bus vieillot dont le moteur faisait un bruit d’enfer. Entre les arrêts pour vérifications de pneu, changement de pneu et refroidissement du moteur au jet d’eau, autant vous dire que les 2h30 annoncées était un véritable mythe 😉

En sortant du bus à Luang Namtha nous nous dirigeons vers un tuk-tuk. Nous le remplissons avec 4 autres francophones, avec qui nous ne tardons pas à sympathiser. Après un petit tour dans la ville nous trouvons une guesthouse pas trop mal et filons manger un morceau et boire un petit coup tous ensemble au Night Market. Des femmes en habits traditionnels de tribus du nord ne cessent de venir nous proposer leurs bracelet à vendre. Elles sont un peu collantes mais nous arrivons quand même à rire avec elles, pas vraiment farouches ! On reste un long moment tous ensemble et passons une très bonne soirée.

Trekking au laos

Le lendemain, avec nos nouveaux amis belges et français, nous bookons un trek de cinq jours dans le nord du Laos. Au programme : camp de survie dans la jungle et visite de villages traditionnels et ethniques. On est super impatients de partir pour cette randonnée au Laos !

Bon à savoir

Se rendre à Luang Namtha :

  • Depuis Huay Xay ( Bokeo) 2 bus par jour 9h30 et 12h30. 60 000 kip (~7€) – 5h de trajet dans un bus pourri.

Où dormir à Luang Namtha ?

  • Nous avons été dans une guest-house dans une rue perpendiculaire à la rue principale pour 60 000 kip (environ 7€) la chambre double. Passable, lit assez confortable, sdb privée mais pas hyper nickel.
  • Thualasith Guesthouse est très côté et au même prix. Elle paraît plus accueillante et est située sur la route principale 

Départ pour 5 jours de randonnée au Laos

Ce matin nous partons pour un trek dans la jungle ! Après la Ciudad perdida en Colombie et l’Amazonie en Bolivie, nous passerons 5 jours dans le parc national Nam Ha du nord du Laos. Une nouvelle occasion de marcher dans la forêt et de découvrir des ethnies locales. C’est en compagnie de nos 4 nouveaux copains de voyage – Thomas, Anne, Meryll et Alex – que nous réaliserons cette expérience.

Après un petit déjeuner avalé en vitesse, nous montons dans un tuk tuk qui nous mène au village de départ de notre randonnée de 5 jours dans le nord du Laos. Notre guide, Song, prend ensuite les devants. Nous le suivons d’un pas décidé.

Ce premier jour de marche est plutôt facile. Nous ne sommes pas encore dans la jungle. Nous déambulons dans une forêt tropicale dense qui s’apparente à la jungle. Autour de nous, énormément de végétation, on distingue ça et là des nids d’araignées et on avance au rythme des oiseaux de la forêt. La première partie de la journée ne fait que monter. La pente n’est pas trop dure mais nos cuisses et nos mollets se rappellent à nous avec plaisir. Ça fait un moment que nous n’avions pas marché !

Au point culminant du parc (environ 1000m d’altitude), nous faisons une pause repas. Au menu, du riz collant accompagné de bambous grillés, de porc revenu avec des petits légumes et d’une sorte d’épinard. On mange assis par terre, sur une feuille de bananier et avec les mains s’il vous plaît ! Bref, un régal !

trekking au laos

Nous reprenons la marche et, pour le reste de la journée de trek au Laos, ne ferons que descendre jusqu’au village. Pas très sympa pour les genoux et les chevilles mais qu’importe. En contrebas nous entendons de plus en plus clairement les poules, les coqs et les discussions des hommes. Nous apercevons ensuite les toits de tôles et de bois. Enfin, après une longue descente, nous voici a l’éco- village de Nalan.

trek au laos

trekking au laos

Passer la nuit dans un village du nord du Laos

Ici, tout le monde vit dans des maisons en bois et en bambous. Les villageois vivent dehors, assis sur de petits bancs devant des petits feu de bois. À peine de quoi se réchauffer. Song, notre guide, nous apprends que nous ne pourrons dormir dans les lodges, déjà bookés par un autre groupe. Du coup, c’est le chef du village qui nous reçoit chez lui. Nous posons nos affaires dans la pièce principale de la maison sur pilotis où quelques hommes regardent un match de boxe thaï sur le petit écran.

Le reste de l’après midi se passera à partager des instants de vie locale. Nous jouons quelques minutes avec les enfants, partageons une cigarette autour du feu du voisin, allons nous laver dans la rivière. Ici, la vie est simple et paisible. Les femmes cuisinent au feu de bois et font la vaisselle sur leur terrasse de bambous à l’aide de gros sceaux d’eau. Les animaux de la basse-cour et les chiens vivent en liberté. Les enfants pêchent des poissons dans la rivière et les dégustent sagement, cru ou grillés.

trek au Laos

trekking au Laos

trekking au Laos

Nous mangerons aussi à la mode locale : du riz collant accompagné de potiron et d’un légume vert que nous ne connaissons pas. C’est très bon !

Le jour s’est couché peu de temps après la fin du repas. Nous restons réunit autour du feu encore quelques minutes avec les habitants avant de regagner nos pénates, gentiment installées par nos hôtes dans leur salle de vie.

Jour 2 : créer son campement dans la jungle pendant le trek

Nous quittons le village vers 9h du matin, et reprenons le chemin de la forêt.  Au fur et à mesure que nous marchons la végétation se transforme pour bientôt devenir jungle. Nous avançons tranquillement, la marche n’est pas très difficile. Le guide semble plus en peine que nous !

Nous faisons des pauses régulières pendant la randonnée, dont une pour manger du sticky rice (oui, encore) accompagné de haricots verts et de courgettes super bons. On se régale une nouvelle fois (surtout en mangeant avec les mains) puis nous reprenons la route pendant quelques petites heures.

trekking au Laos

trek au Laos

Vers 16h, nous nous arrêtons au milieu du chemin : c’est ici que nous dormirons, nous annonce le guide… Hmmm, l’endroit ne nous inspire pas. Devant nous la jungle, difficile de s’imaginer dormir ici, à même le sol entre deux plantes et petites bébêtes. On essaye de négocier avec le guide pour trouver un autre endroit plus accueillant mais non, ça l’embête.

Ok. On s’installe là et en avant pour la construction d’un véritable camp de base. Nos deux guides s’attaquent au débroussaillage et à la coupe de bois pour monter l’abris. Les trois garçons les accompagnent et pour nous, les filles, ce sera activité coupage de grandes feuilles de bananiers pour le sol et le toit. Nous apprenons les croyances culturelles des laotiens : dans la jungle on ne laisse pas traîner les choses que l’on récupère. Impossible de laisser les feuilles abandonnées au sol en attendant d’en récupérer plus, ni de traîner le bois derrière soi quand on le ramène au camp !

Trekking au Laos

Une heure et demie  plus tard, notre camp de base dans la jungle a bien pris forme, finalement c’est pas si mal !

Té, le deuxième guide, s’affaire à préparer le repas pendant que nous tentons de faire tenir un second feu pour se réchauffer. La nuit tombe, nous écoutons le bruit de la rivière et des insectes de nuit.

Finalement, nous mangeons. Au menu : bouillon de légumes et riz collant cuit dans des feuilles d’arbre. Le riz a cuit pendant deux heures, il colle à la feuille et à un léger goût de végétation. C’est très bon. C’est avec des baguettes de bambous et des origamis de feuilles d’arbre en forme de cuillère que nous dégustons nos mets.

Après le repas, en ronde autour du feu qui ne prend pas si bien, nous rigolons en  buvant quelques gorgées de l’alcool  local : le Lao lao.

Trek dans la jungle au Laos

La nuit dans notre campement de survie aura été froide et humide. Les feuilles de bananiers ce n’est ni très confortable ni très isolant…. On passe la matinée plus que tranquillement à discuter, à faire notre toilette dans la rivière et à attendre que Song et Té préparent le repas. Ils se lancent une nouvelle fois dans la préparation de riz dans des feuilles. Temps de cuisson : 2 heures. C’est donc finalement en fin de matinée que nous petit-déjeunons avant de reprendre la marche.

Aujourd’hui, nous rejoignons un nouveau camp dans la jungle. Cette fois, nous n’aurons pas besoin de le créer. Song nous annonce 4 heures de marche. 2h30 plus tard, nous sommes arrivés au campement. Pour la randonnée sportive, on repassera. Ici, ça sent un peu la poubelle. Et pour cause, tout autour de nous, les feuilles de bananiers et les restes des groupes venus ici avant nous se décomposent. Ça pue et c’est sale. Avec Meryll on décide de « passer un coup de balais » – autrement dit, on racle la terre et les ordures avec nos chaussures – pendant que les garçons essayent de trouver du bois sec pour le feu. Pendant ce temps, nos guides sont partis au village pour nous acheter des bières, des cigarettes et quelques légumes pour agrémenter la popote de ce soir.

À la nuit tombée, nous sommes tous regroupé, prenant l’apéro en attendant que le repas soit prêt. Song et Té, comme à leur habitude, s’affairent en cuisine sans relâche.

Rêve de cascade

Cette nuit à été meilleure que la précédente ! Dormir sur du bambou surélevé par rapport au sol, ça aide ! Aujourd’hui, encore une petit journée : marche jusqu’à une cascade puis marche vers un village de l’ethnie Akkha.

Pour aller à la cascade nous choisissons le chemin le plus direct. Pendant une petite heure, nous empruntons des chemins pas toujours très évidents, où les racines, la boue et les buissons se mélangent. On sue un petit peu quand même. Puis on marche dans le lit de la rivière, parfois c’est presque de l’escalade même. Et on arrive à la cascade. Bon, éloignez de vous toute idée d’une cascade abondante où l’eau claire se jette allègrement dans un bassin d’eau douce qui n’appelle qu’à une chose : lâcher prise et se jeter à l’eau. Non non non, ici, pas de bassin et à peine une douche qui ruisselle le long de la roche sur une dizaine de mètres. Dommage. On fait une petite pause ici puis on reprend la marche une dizaine de minutes avant de s’arrêter de nouveau pour… manger !

Au menu ? L’éternel sticky rice accompagné de légumes et – oh joie- un œuf.

cascade dans le nord du laos

Le ventre bien rempli, nous reprenons nos sacs et notre trekking. Ce tronçon jusqu’au village est Akkha n’est pas de tout repos. On remonte la montagne. Le chemin le plus direct étant le tout droit, c’est avec les mains et les pieds que parfois nous devons grimper. Puis le chemin forme des marches de terre qui n’en finissent plus. On monte, en silence, les uns derrière les autres.

Se rappellent alors à moi toutes les montées auxquelles nous nous sommes confrontés depuis le début de notre voyage. Je me souviens de la difficultés que j’avais eu à monter les marches plus hautes que moi, dans la jungle, sur le chemin qui nous menait au sommet du Cerro Chato au Costa Rica. Me rappelle des 2000 marches qu’il faut monter pour atteindre la Ciudad perdida en Colombie. Et me remémore avec mélancolie les derniers mètres de dénivelé avant d’atteindre la vue magique que nous a offert Punta Union à 4 750m d’altitude lors du trek de Santa Cruz au Pérou. Autant de moments où la difficulté avait fini par être récompensée.

Finalement, la forêt fini par se désépaissir et se transformer pour enfin s’ouvrir. Face à nous, les montagnes verdoyantes du Laos. À l’arrière plan, nous distinguons nettement les toits du village où nous dormirons ce soir.

jungle dans le nord du laos

trek au laos

Découvrir un village Akkha pendant notre randonnée

Au village, nous découvrons que nous dormirons cette fois, dans un lodge, un peu à l’écart des habitations. Pour une fois nous jouirons d’une table et de banc pour manger et papoter. Nos affaires déposées dans la chambre, nous descendons tous ensemble dans le village.

Ici, la vie est quelques peu différente de celle du premier village. Ici, les femmes qui ont des enfants portent de jolies décorations sur leurs têtes. Il parait que chez les Akkha, ce sont les femmes qui travaillent. Les hommes eux ne font pas grand-chose. Certains chassent, d’autres portent les bébés et certains attendent que le temps passe. Nous passons devant les maisons, les regards parfois curieux, parfois méfiants des adultes, contrastent avec l’attitude espiègle des enfants qui ne se gênent pas pour venir nous voir, se pendre au bras des garçons, nous faire de nombreux signes de la main.

D’autres aspects nous dérangent cependant : les enfants hauts comme trois pommes fument les filtres de cigarettes au sol et certains nous demandent des cadeaux. Dans leurs guenilles, nous ne pouvons que nous rendre à l’évidence : nous touchons du doigt la pauvreté des lieux. On nous apprend que l’école est désertée dès le plus jeune âge et que les (trop) jeunes filles sont payées pour faire des massages aux touristes qui le souhaitent…

trekking au laos

femme village akkha

enfants lors d'un trek au nord du laos

Nous retournons dans notre maison. Song a acheté un poulet et nous prépare une soupe au gingembre dans laquelle il fait bouillir l’animal après l’avoir tué, déplumé et vidé. On mange et les jeunes du village s’invitent sur la terrasse. Song nous demande si nous souhaitons nous faire masser. Une partie de l’argent que nous avons donné pour ce trek est donné aux jeunes en échange d’un massage. Arnaud, Meryll et moi refusons de nous faire masser. L’idée est trop gênante pour nous. Nous expliquons à Song que nous ne souhaitons pas soutenir le travail des enfants mais que nous voulons quand même qu’ils reçoivent l’argent. Dommage que cet argent ne soit pas investit dans autre chose, comme l’éducation par exemple.

Pour cette dernière soirée, Song et Té nous ont ressorti une bouteille de Lao Lao. C’est donc accompagné de shot d’alcool local, de bière et d’un bang en bambou que nous passerons cette dernière soirée, tous les huit. Vous vous doutez bien qu’on a bien rigolé !

Le lendemain, nous retournons à Luang Natmtha après 5 jours passés entre les villages et la jungle du nord du Laos.

Notre avis sur ce trek au Laos

Pour être honnête, 3 jours pour faire ce trek auraient suffit. L’agence n’avait pas de parcours suffisamment long pour 5 jours de marche. Plutôt que de nous le dire, ils ont juste préféré diviser les étapes. Même si les chemins sont parfois compliqués, le niveau n’était pas très difficile. Nous pensons avoir passé plus de temps à glander et à manger plutôt qu’à marcher ! En fait, nous avons surtout apprécié ces cinq jours pour l’ambiance et le groupe avec lequel nous sommes partis. Nous avons bien ri et avons fait de belles rencontres.

Bon à savoir

Comment faire un trek au départ de Luang Namtha ?

  • Vous trouverez des agences pour organiser un trek de 1, 2, 3 ou 4 jours partout à Luang Namtha. Vous pouvez faire des trek dans la jungle ou des treks « ethnic » ou des combinés. Possibilité de faire du kayak, du vélo pendant le trek.
  • Nous sommes partis avec l’agence Into The Wild pour 600 000 kip/ personne pour 5 jours. Tout inclus.
  • Il paraît qu’il est impossible de partir seul dans le parc naturel de Nam Ha. Nous n’avons eu aucun retour de voyageurs qui l’aurait fait en autonomie.
  • Pour visiter les environs et notamment des villages Akkha sans passer par une agence, vous pouvez louer des vélos ou un scooter en ville et vous déplacer dans les environs de Luang Namtha.

Choisir une autre ville de départ pour faire un trek dans le nord du Laos :

Vous pouvez aussi choisir de faire des treks encore un peu plus au nord dans les villes de Muang Sing, Muang Khua et Phongsaly, réputés plus authentiques et moins touristiques qu’au départ de Luang Namtha (même si nous sommes très loin du tourisme de masse que certaines villes de trekking peuvent connaitre !). Après être passé par Muang Khua, on s’est dit que ça aurait été surement mieux de faire notre trek là-bas. A bon entendeur 😉

Pour continuer la lecture :

On continue notre route au nord du Laos ! La semaine prochaine, on vous emmène de Muang Khua à Luang Prabang, le long de la rivière Nam Ou, au milieu des montagnes karstiques. À très vite !

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